Un peu comme en mécanique quantique : on doit se contenter de travailler sur des nuages de probabilité parce qu'à vouloir être plus précis l'observateur influe l'observation. L'industrie allemande, qui est essentiellement prussienne (Ruhr, Brandebourg, Silésie), s'impose vers 1890 comme la deuxième au monde après le Royaume-Uni. Les forces qui voudraient aller « plus loin », nationalistes, pangermanistes, colonialistes, chrétiens-sociaux antisémites, menacent l'équilibre des forces privilégiées que Bismarck avait réussi à établir au plus grand profit de sa classe d'origine. La dernière modification de cette page a été faite le 13 août 2020 à 22:42. En 1618, Jean Sigismond de Hohenzollern, électeur de Brandebourg, descendant direct de Frédéric Ier de Brandebourg, hérite le duché de Prusse à la mort de son beau-père Albert Frédéric de Prusse, décédé sans héritier mâle survivant. À partir de cette époque, le terme de « Prusse » recouvre des territoires qui ne font pas partie de la Prusse originelle. La colonisation de la région par les Allemands est due aux chevaliers teutoniques, qui la disputent aux Polonais ; son territoire est dès lors peuplé, dans le cadre du mouvement Drang nach Osten (« marche vers l'est ») à l'origine de la colonisation germanique de l'Europe orientale (Ostsiedlung), majoritairement d'Allemands et d'autochtones bilingues (baltes ou slaves). Finalement, les vainqueurs de 1815 remodèlent l’Europe au congrès de Vienne. Après la Seconde Guerre mondiale, la Prusse-Orientale, la Silésie et la majorité de la Poméranie sont annexées par l'Union soviétique ou données à la Pologne, et les populations germaniques en sont expulsées. Mais la recherche récente a montré que les prétentions impériales de François Ier n'étaient pas si sérieuses qu'on l'a souvent dit. La perte des Dardanelles, l'effondrement du front ouest à l'automne 1918 et l'explosion révolutionnaire dans les grands centres urbains balaient l’Empire allemand et les Hohenzollern ; Guillaume II abdique en novembre 1918 et se réfugie aux Pays-Bas; dans un contexte de crise politique et économique, l’Allemagne se constitue en une république (la république de Weimar) dont la Prusse n'est plus qu'un simple Land : l'État libre de Prusse (Freistaat Preußen). Le titre royal ne s'appliquait qu'à cette province lointaine, où se trouvait la capitale du sacre, Königsberg »[1]. Ce qui compte aux yeux de Bismarck, c'est la puissance et jamais l'idéologie –, pour éviter que la puissance ne culbute dans l'excessif, il accepte de lui imposer lui-même des limites, dans la mesure où le permet la réalité, c'est-à-dire le rapport des forces. Ce colosse qui devait lutter sans cesse contre une fragilité intérieure qu'il ne connaissait que trop bien, dont l'énergie et la vitalité devaient sans cesse faire leurs comptes avec la nervosité et l'angoisse, a aimé profondément cette vie de Gutsherr, occupée de gestion et de commandement, de domination et de responsabilité, de sociabilité facile et régulière. Il s'agit d'une initiative de Otto von Bismarck qui marque les premiers pas vers l'unité allemande. À la fin du XVIIIe siècle, le territoire prussien s'agrandit encore vers l'est, lors des deuxième et troisième partages de Pologne en 1793 et 1795. Dans ce sens, Mirabeau a raison quand il qualifie la Prusse, à la fin du xviiie siècle, d'armée qui possède un État. Et c'est très rarement pour mettre en valeurs les qualités que l'on prête à la Prusse et aux Prussiens .... La Prusse n'est pas un état qui possède une armée, mais une armée qui possède. Les militaires avaient pris leurs précautions en écartant le ministre-président/chancelier de la conduite de la guerre, et l'opinion publique dans les États allemands s'enflammait pour le « retour » de l'Alsace et de la Lorraine arrachées au Reich aux xviie et xviiie siècles. La même année, Frédéric obtient le comté de Frise orientale, mais surtout, en 1772, d’un commun accord Russie, Autriche et Prusse se partagent la Pologne-Lituanie : Frédéric obtient la Prusse royale, sauf Thorn et Danzig. Lui-même ne se préoccupait pas des conséquences plus lointaines de ses actions et décisions. Il vous suffirait pour cela de savoir quel est le sens médiéval (et moderne) du mot "nation", La curieuse série de circonstances "providentielles" qui avaient paru élever le Saint-Empire romain au-dessus des contre-courants du nationalisme allemand avec lequel il avait fini par s’identifier fut bientôt terminée, et le miracle s’évanouit. Jusqu'à la fin du xviiie siècle, le recrutement parmi les ressortissants prussiens ne fut jamais suffisant pour peupler les rangs de l'armée qui attirait, de gré ou de force, nombre de sujets étrangers. Pour sauver son monde originel, rural, patrimonial, patriarcal, il fallait le marier à un monde urbain où le capitalisme transforme les liens féodaux en liens d'argent. Méprisant les conséquences plus lointaines de ses actes, méprisant les hommes et les collectivités qu'il traite en instruments, indifférent à la valeur morale des moyens qu'il utilise, attaché à l'ordre patrimonial-patriarcal avec ses inégalités et ses privilèges, Bismarck démantèle par avance certains des obstacles qu'auraient pu rencontrer sur leur chemin les cyniques et les fanatiques qui, parvenus à la tête de l'Allemagne ne partageront ni sa prudence, ni sa morale, ni sa foi. Impétueux et orgueilleux comme il l'était, Bismarck montre ici un sens très sûr des limites à ne pas franchir si l'on ne veut succomber à l'« hybris », à la démesure punie par les dieux. Si la lutte de Bismarck avec la bourgeoisie libérale pouvait se terminer par un compromis, sa lutte avec le prolétariat social-démocrate ne pouvait pas, elle, déboucher sur un arrangement, aussi longtemps du moins que le prolétariat ne se mettait pas lui aussi à posséder quelque chose, donc à s'embourgeoiser. ET dans cette symbolique, il est aussi possible de porter un autre regard qui fait non plus de Bismark et la Prusse des vecteurs d'unité, mais plutôt de division, car l'unité c'était celle qui existait avant 1806, et que l'on balayait comme initéressante parce que a priori condamnée par l'Histoire (c'était ce que l'on pensait au siècle dernier). En 1525, le grand maître de l'Ordre Teutonique, Albert de Brandebourg-Ansbach est un Hohenzollern. et pour le secteur agroalimentaire. Dix ans plus tard, lors de sa rupture avec les mêmes nationaux-libéraux, cette paix est acquise ; le chancelier vénéré par la bourgeoisie « nationale » n'a plus besoin de médiateurs. Je partais du principe qu'avec autant de messages sur le sens des mots, vous connaissiez celui du mot "nation" aux époques médiévale et moderne, Effectivement, la période actuelle considère de façon tout à fait aussi idéologique que les systèmes confédéraux sont la panacée. 20Par cette démarche qui surprend et déroute, Bismarck provoquera la rupture de l'unité du parti libéral et la formation d'un parti libéral de droite, possibiliste et « collaborationniste », qui lui fournira pour une douzaine d'années une solide et fidèle base parlementaire. Mais l’Empire constitue une fédération de 39 États réunis autour du principal d'entre eux, le royaume de Prusse. La lecture fréquente de la Bible en témoigne, aussi bien que ce « journal spirituel » qui ne le quittait jamais, où il transcrivait des Losungen, des devises ou exhortations spirituelles trouvées dans des traités d'édification. Mais la recherche récente a montré que les prétentions impériales de François Ier n'étaient pas si sérieuses qu'on l'a souvent dit. Cette absence de scrupules dans le choix des moyens de sa politique l'a souvent fait accuser de cynisme. L'œuvre du politicien dans le monde qui gît et s'agite en proie à sa déréliction a quelque chose de tragique et de stoïque qui découle en droite ligne de la contradiction où Luther a placé les siens : les œuvres non seulement ne « servent » à rien – elles détournent même de l'abandon total à la seule foi, mais en même temps il convient de disputer ce monde au Malin (ce monde qui est aussi le sien), pour empêcher qu'il ne soit totalement fermé, qu'il ne se ferme volontairement à la Grâce qui lui est offerte par l'imméritable Amour divin. Il déroute les amis et les adversaires. Quel front ? Les autres minorités se composent de Juifs, Danois, Frisons, Cachoubes (72 500 en 1905), Masuriens (248 000 en 1905), Lituaniens (101 500 en 1905), Wallons, Tchèques, Kurseniekis et Sorabes. Au lieu de s'opposer frontalement et globalement à ces puissances nouvelles, Bismarck choisissait de conclure avec elles des compromis, avec la triple intention de les diviser (et par conséquent de les affaiblir), de s'en faire des alliées et d'utiliser ces alliances pour sauver au moins en partie le cher monde rural, son ordre social, sa base économique, ses façons d'être. Ils obligent la France à payer une indemnité de cinq milliards de francs-or. Prenant prétexte d'activités antiprussiennes du vieux souverain exilé et aveugle, Bismarck place ces fonds sous séquestre et les utilise pour acheter journaux et journalistes qu'il veut rendre favorables à sa politique. Cette association favorise d'abord les « anciens », la noblesse des propriétés foncières qui, classe privilégiée à la fois sur le plan social, sur le plan économique et sur le plan politique, fournissait l'essentiel des membres de la haute administration et du corps des officiers. Profitant du lancement du mouvement de la Réforme, il se convertit au luthéranisme en 1525, et transforme la Prusse orientale, possession de l'Ordre, en duché héréditaire, et se reconnaît vassal du royaume de Pologne lors du traité de Cracovie (8 avril 1525). Malgré son implication dans la guerre du Nord et l’acquisition de Stettin et de la Poméranie occidentale, Frédéric-Guillaume s’occupe surtout de perfectionner son armée, notamment en organisant des recrutements et un nouveau découpage en cantons : depuis 1711, chaque régiment se voit attribuer un canton dans lequel il peut effectuer ses recrutements. À plus longue échéance, cette association favorisera peut‑être davantage la montée au pouvoir de la grande bourgeoisie. 26Si Bismarck choisit, en 1866-1867, la voie du compromis et de l'alliance avec les nationaux-libéraux, c'est-à-dire avec la nouvelle aristocratie de l'entreprise et de l'argent, il demeure toutefois fermement décidé à ne pas se laisser dominer par ses nouveaux alliés et à conserver continuellement dans cette association l'initiative et la supériorité. Mais Bismarck, par sa mère, appartenait aussi à un monde très différent, celui des hauts fonctionnaires non nobles, collaborateurs estimés du roi, mais dont la puissance était redimensionnée par la roture, familles beaucoup plus cultivées et beaucoup plus mondaines aussi (puisqu'elles vivaient en permanence dans la capitale) que celles de la noblesse terrienne. Victoria-Louise Adélaïde Mathilde Charlotte de Prusse (en allemand : Viktoria Luise Adelheid Mathilde Charlotte von Preußen), princesse de Prusse et d'Allemagne et, par son mariage, duchesse de Brunswick et princesse de Hanovre, est née le13 septembre 1892 à Potsdam, en Prusse, et morte le 11 décembre 1980 à Hanovre, Basse-Saxe. S'il ne se préoccupe pas d'un successeur véritable – son fils Herbert, garçon grossier, brutal, sans génie ni grâce n'en est pas un  c'est qu'il sait bien sûr qu'on ne succède pas à Bismarck, mais aussi que tout successeur aura le plus grand mal à sauver une œuvre qui ne fut en fin de compte qu'un immense, génial et vain combat de retardement contre des forces montantes. Frédéric se couronne lui-même dans la chapelle du château de Königsberg (actuelle Kaliningrad). C'est là seulement que, Descendance de la reine Victoria du Royaume-Uni, Liste des épouses des souverains de Prusse, Bibliothèque nationale de France (1701-1871), Bibliothèque nationale de France (1871-1918), Royaume de Prusse : « Charte pour l'État prussienne » (« Constitution révisée » du 31 janvier 1850), version complète, Royaume de Prusse : « Charte pour l'État prussienne » (« Constitution imposée » du 5 décembre 1848), version complète, Portail du Saint-Empire romain germanique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Royaume_de_Prusse&oldid=174430277, État de la Confédération de l'Allemagne du Nord, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Saint-Empire romain germanique/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Frédéric III, prince-électeur de Brandebourg et duc de Prusse, devient. Pour Bismarck, être Allemand relevait en quelque sorte de l'ordre de la nature ; l'unité politique de l'Allemagne, il ne la concevait que sous la forme d'une absorption par la Prusse, et comme cette Grande Prusse allait avoir besoin d'une Autriche alliée, il ne pouvait être question de faire éclater l'Autriche en achevant l'unité nationale par la réunion au Reich des provinces allemandes de l'Autriche. Vous pouvez suggérer à votre établissement et à la bibliothèque que vous avez l'habitude de fréquenter de souscrire un abonnement à OpenEdition Freemium.N'hésitez pas à lui indiquer nos coordonnées :contact@openedition.orgOpenEdition (Cléo)c/o École centrale de Marseille – Technopôle de Château-Gombert38 rue Frédéric Joliot-Curie13013 Marseille Cedex 20Vous pouvez également nous indiquer à l'aide du formulaire suivant les coordonnées de votre établissement ou de votre bibliothèque afin de nous permettre de leur fournir des informations au sujet d'OpenEdition et de ses offres d'abonnement. D'une part, en effet, c'eût été, là encore, mordre sur le domaine réservé de la Providence. Ce compromis intérieur donne à Bismarck une majorité parlementaire dont il ne dépendra jamais mais qui dépendra de lui. 16Bismarck n'a rien d'un libéral. Quel symbole : au printemps de 1945, la veuve de Bill Bismarck, le second fils du chancelier, se suicide au moment où les troupes soviétiques entrent au château de Varzin, la demeure ancestrale ! 1La France a été fascinée par la Prusse dès l'apparition de l'État prussien dans le concert européen, et elle n'a jamais compris grand-chose à cet État qui n'était pas une nation et ne voulait même pas l'être. Clamant sa saturation et cherchant à jouer exclusivement un rôle de conciliatrice, l'Allemagne de Bismarck inquiète toujours. Dans les États du sud, encore sous le coup de la défaite de 1866, les vieilles méfiances contre la Prusse et son chef de gouvernement réactionnaire se seraient réveillées plus fortes que jamais, dressant contre le compromis intérieur élaboré par Bismarck aussi bien les démocrates libéraux que les « patriotes » catholiques. Allié dans un premier temps à la France, il se retourne bientôt contre elle. En dépit de ses fameux entretiens avec Lassalle, il a vu dans le mouvement socialiste et communiste avant tout des brûleurs de châteaux et des égalisateurs. Attachement qui force la volonté des autres parce qu'il rend tranchante et opératoire la volonté de celui qui nourrit et que nourrit cette passion. La guerre des Duchés contre le Danemark, permet au roi Guillaume Ier, sous l'impulsion de son chancelier Otto von Bismarck, de contrôler le Schleswig en 1864. L'absence d'hypocrisie d'une politique de puissance qui se place exclusivement au service des intérêts de la dynastie ou de l'État, alors que les autres puissances abritent leurs égoïsmes derrière les paravents du droit et de la morale, caractérise la politique de Bismarck comme elle avait caractérisé celle de Frédéric II. Puisque tous les changements qu'il a réalisés pour ne pas en subir de plus vastes ne visaient qu'à maintenir l'essentiel de l'ordre intérieur traditionnel et à accroître la puissance prussienne, il lui faut, maintenant que ces buts sont atteints, bloquer tous les changements ultérieurs. C'est comme en musique, la beauté d'une mélodie est souvent dans la qualité de ses silences. En 1797, Frédéric-Guillaume III devient roi de Prusse. À la veille de Première Guerre mondiale, le royaume de Prusse était divisée en 14 provinces : Les 14 provinces comprennent des régences ou présidences (Bezirke) et celles-ci des cercles (Kreise). La province de Haute-Silésie, tout comme la Posnanie, sont à majorité polonaise. Il est confronté aux dernières guerres révolutionnaires puis aux guerres napoléoniennes. Il représente désormais une puissance saturée qui ne pense plus qu'à conserver ce qu'elle possède. Consulter les messages sans réponse | Consulter les sujets actifs, Index du forum » L'Occident moderne » Grand Siècle, Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s). Bismarck a cru, au contraire, que les deux classes dominantes réunies pourraient venir à bout de la social-démocratie. Cette mentalité ne se distinguait guère de celle des nouveaux barons de l'acier. Avec celle-ci aussi Bismarck essaiera de conclure un compromis, mais comme à contrecœur et à moindres frais. La Prusse est devenue au XVIe siècle possession d'une branche des Hohenzollern, puis elle sera réunie avec l'électorat de Brandebourg (la région berlinoise) au XVIIe siècle. Sinon, je vous signale que la plus grande partie de la Lorraine, détachée de l'Empire en 1542, n'est pas du tout allemande, ni de près, ni de loin. En la matière, l'ajout en 1484 (et en 1484 seulement!) Sur les marchés étrangers, les biens manufacturés allemands remportent un succès croissant, amenant les autorités britanniques à imposer l'étiquetage Made in Germany sur les biens importés de l'Empire allemand. ( Autriche, Royaume de Prusse, royaume de Hanovre, Saxe, Bavière, Wurtemberg, 29 grands duchés et principautés et 4 villes libres (Lübeck, Francfort, Brême et Hambourg). Il paraît se satisfaire d'un monde sans histoires, composé de gestes indéfiniment répétés. Durant les guerres napoléoniennes, le royaume de Prusse est l'un des adversaires de l’Empire français. Professeurs, intellectuels, pasteurs, petits-bourgeois déclassés, industriels ou armateurs à la poursuite de succès économiques excessifs, militaires avides de victoires qu'ils comptent, à tort, obtenir bon marché, zélateurs petits ou grands de la volonté de puissance, tous ensemble compromettent la stabilité du compromis intérieur réalisé en 1866-1867. Très vite, la situation devient dramatique : pratiquement seul contre tous, le Brandebourg est envahi, Berlin assiégée. Autant qu'on puisse le savoir, Bismarck n'avait pas abordé la guerre avec la volonté ferme d'annexer l'Alsace et au moins une partie de la Lorraine, mais il s'y est très vite résolu. Pour lui, l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine créait un glacis militaire qui reculait de quelques dizaines de kilomètres la frontière à partir de laquelle la France pouvait menacer – ou tenter de séduire – les territoires du sud de l'Allemagne.